Petit Sihno, je t’aime beaucoup…

Nous mettons une journée entière, 3 bus différents et pas mal de galères, pour atteindre Sihno.

Nous arrivons de nuit dans cette petite ville reculée et déjà endormie. On nous indique un hôtel, apparemment le seul en ville. Une allure post-soviétique, une chambre qui sent l’humidité, et un prix exorbitant. Nous nous couchons en nous demandant:

Mais qu’est ce qu’on fait là?!!!

La réponse ne se fait pas attendre très longtemps…

Le lendemain nous découvrons Sihno. Une petite bourgade paisible, nichée au cœur d’une vallée de rizières. Pas un seul touriste à des kilomètres à la ronde. Nous sommes les seuls étrangers dans ce petit bout du monde. Du coup, les regards convergent vers nous, nous récoltons sourires et gentillesse à chaque pas. Les Vietnamiens veulent nous parler et nous connaitre.

C’est ça la réponse…

Nous passons la journée à nous perdre dans le marché, les rues, les champs. Et toujours ce même accueil formidable. Nous supportons même l’équipe locale de football qui se débat sur le terrain municipal endommagé (Olala… ce que les vietnamiens sont mauvais au foot… et ce n’est pas à cause du terrain!…)

Nous goutons aux spécialités locales (comme le riz gluant aux filaments de porc séché) et nous échangeons jusqu’à la nuit tombée avec les habitants enthousiastes de nous rencontrer.

Sihno n’aura été qu’une étape éclair sur notre trajet mais restera probablement une de nos plus belles découvertes au Vietnam. La démonstration que pour voyager autrement il faut aussi savoir se perdre et lâcher prise

Demain, une nouvelle aventure commence: nous rejoignons le poste frontière de Dien Bien Phu.

Objectif: Le Laos!!!